Le marché du Edge Computing n'en finit plus de croître. Selon le spécialiste du conseil IT IDC, il atteignait 195 milliards d'euros en 2023 et pourrait dépasser la barre des 300 milliards dès 2026. Si la demande connaît une envolée aussi rapide, c'est que les infrastructures de ce type deviennent de plus en plus incontournables.

Le cloud s'est imposé comme une lame de fond dans les organisations IT des entreprises au cours des dernières années. Il présente des atouts indéniables, mais les accès distants et caractéristiques qu'il propose montrent parfois ses limites, à l'image des problèmes de latence qui compliquent les usages pour certaines applications. Il importe dans ces cas de pouvoir gérer, stocker et analyser des données en local, au plus proche des activités concernées.

La bande passante peut également s'avérer insuffisante, en fonction de la charge que connaît le réseau. Les temps de réponse sont alors variables, ce qui n'est pas acceptable pour certains usages.

Qu'il s'agisse d'un réseau bancaire, avec une organisation très distribuée, ou d'une industrie nécessitant des traitements au niveau des équipements connectés de ses usines, le modèle Edge Computing apporte une solution complémentaire. Il permet de gérer au niveau local de multiples traitements informatiques avec efficacité et fiabilité, là où la centralisation inhérente aux organisations cloud classiques peut être inappropriée. Le besoin croissant en digitalisation ainsi que l'explosion du trafic et des volumes de données en circulation qui en résultent renforcent encore la nécessité de trouver des alternatives aux fonctionnements traditionnels.

Des microdatacenters pour une meilleure efficacité technologique

Schneider Electric propose des solutions pour héberger ainsi des équipements informatiques en local, directement sur les sites de l'entreprise cliente, avec un niveau de sécurité à la hauteur des attentes, et un schéma proche de ce qu'on peut obtenir avec un datacenter classique. Les environnements mobilisés ne sont certes pas prévus initialement pour accueillir des équipements informatiques, puisqu'il peut s'agir d'un environnement industriel, confronté à de la poussière, des vibrations ou d'autres éléments hostiles, d'un espace commercial ou de bureau, qui sont des lieux de passage, ou parfois de salles informatiques réquisitionnées.

"Dans une étude notariale par exemple, on ne trouve pas forcément les mètres carrés et les conditions nécessaires pour héberger des serveurs informatiques et du matériel de refroidissement, d'où le besoin d'une infrastructure adaptée et optimisée pour fonctionner dans les meilleures conditions possibles, que ce soit environnemental ou sécuritaire. Nous proposons des équipements qui constituent des microdatacenters, prévus pour évoluer dans ce type d'environnement, dans les mêmes conditions d'exigences que l'on trouve dans un datacenter classique", souligne Philippe Carle.

En tant que leader mondial des installations de datacenters, Schneider Electric fait bénéficier ses clients d'une expertise de longue date. Le client peut choisir un certain nombre de composants à la carte (types de baies, systèmes de refroidissement, onduleurs...), ou des équipements préconfigurés dans lesquels certains éléments sont déjà préinstallés. Dans ces cas-là, il s'agit d'un gain de temps notable en matière de déploiement. Le client n'a alors plus qu'à intégrer le serveur pour obtenir un ensemble prêt à l'emploi.

Flexibilité, adaptabilité & sécurité

"En plus de la flexibilité et de l'adaptabilité, nos clients témoignent d'une grande satisfaction quant à l'évolutivité de nos produits et aux dispositifs de sécurité mis en place", se réjouit Philippe Carle.

L'enjeu est de pouvoir accompagner les entreprises dans leur croissance, dans leur transformation et l'évolution de leurs besoins au fil du temps, ce qui implique de pouvoir leur proposer des gammes de produits innovantes et adaptées.

La sécurisation des infrastructures occupe une place centrale, à commencer par la protection physique des équipements.

Ce volet est d'autant plus important "lorsqu'on sait qu'aujourd'hui 30 % des atteintes à la cybersécurité sont des attaques physiques", rappelle Philippe Carle.

Les serveurs sont installés dans des racks sécurisés, verrouillés, soumis à un contrôle vidéo afin de s'assurer que les individus à proximité n'ont aucune intention malveillante.

"Nous proposons également des serrures à badges autorisant l'accès ou non à certaines personnes, en fonction de certaines plages horaires", ajoute-t-il.

Cette sécurisation physique concerne également la surveillance de la température, du taux d'humidité ou de tout autre élément susceptible d'altérer le bon fonctionnement technologique. La supervision à distance de l'ensemble des éléments garantit au client des conditions d'exercice optimales.